20 février 2015
Bahar
Tous les toits dégorgeaient.
Dans le caniveau, sous une croûte de neige noire,
on percevait un ruissellement cordial et précipité.
Le soleil nous chauffait une joue,
les peupliers s'étiraient en craquant
contre un ciel redevenu léger.
Profonde et lente poussée
dans les têtes, les os et les cœurs.
Les projets prenaient forme.
C'était BAHAR le printemps.
L'usage du monde (1964)
Le lion et le soleil - Quitter Tabriz - (1954)
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